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Actualités

==> "Les périls de la course à la greffe" : Ignazio Marino, sénateur italien et chirurgien spécialiste des greffes, s'inquiète de certaines dérives (lire).

==> "Il est devenu délicat de déclarer la mort cérébrale totale et irréversible" : "Les nouveaux trompe-la-mort", Courrier International, Hors-Série, Octobre-novembre-décembre 2008 (lire).

==> Prélèvement d'organes en Australie : polémique.
(Source)

==> Les greffes d'organes en Afrique :
"Je suis le Professeur Georges Adrien BELMONTE. Je fais (...) des greffes d'organes en Côte d'Ivoire, vues les restrictions qu'il y avait en France, j'ai décidé d'exercer en Afrique, et plus précisement en Côte d'Ivoire, car ici il n'y a pas de restrictions à ce sujet et on peut très facilement trouver des organes, et pas trop coûteux. Pour plus d'informations, faites-moi parvenir vos inquiétudes par mail."
Professeur Belmonte
belmonte_georges_adrien@yahoo.fr

==> Les prélèvements "à coeur arrêté" :
Un arrêt cardiaque peut désormais faire de chacun de nous un donneur d'organes potentiel. Depuis octobre 2006 ont repris en France les prélèvements "à coeur arrêté". Dans cette situation, le constat de décès est basé sur l’arrêt des fonctions du coeur et des poumons, sans que soit vérifiée la destruction du cerveau (mort encéphalique). Dans le cas de la mort encéphalique, qui constitue l'autre source de prélèvement d'organes sur donneur "décédé", le cerveau est détruit, mais le coeur bat encore. Rappelons que la mort, dans son acception traditionnelle, se définit par la cessation irréversible des fonctions du coeur, des poumons et du cerveau. Benoît XVI intervenait, le 7 novembre 2008, devant les participants d’un congrès international sur le don d’organes qui s’est déroulé à Rome sous l’égide de l’Académie pontificale pour la vie, de la Fédération mondiale des associations médicales catholiques et du Centre italien de transplantations. Le Saint-Père a précisé : "(...) [L]à où la certitude n’est pas encore atteinte, le principe de précaution doit prévaloir." C’est pourquoi il a demandé que "les résultats obtenus reçoivent le consensus de la communauté scientifique toute entière pour favoriser la recherche de solutions qui donnent une certitude à tous". Rappelons que depuis octobre 2006 s'effectuent en France, à titre expérimental, des prélèvements d’organes sur des personnes en état d’arrêt cardiaque "pour augmenter le nombre de donneurs potentiels". Or les modalités de prélèvement "à coeur arrêté" sont loin de faire l'unanimité au sein du corps médical, notamment en ce qui concerne le constat de décès du patient donneur d'organes potentiel. Ce constat de décès soulève des problèmes d'éthique. "Selon l'argumentation du pape, en l’absence d’unanimité dans la communauté des spécialistes des transplantations et en s’appuyant sur le principe de précaution, ne faudrait-il pas surseoir momentanément à ces pratiques de prélèvement à cœur arrêté permises 'en toute discrétion' ?" (source)

1 commentaire:

  1. Docteur Marc Andronikof, chef du service des urgences à l'hôpital Antoine-Béclère, Clamart :

    "Effrayant ! Déjà, lorsque j'avais fait un tour par l'Afrique au début des années 90, il courait des histoires sur les disparitions d'enfants pour prélèvements d'organes."

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