... mais aussi des usagers de la santé. Il est ici question de la présentation du corps à la famille après prélèvement d'organe(s). Actuellement est préconisé un renforcement de l’obligation de restauration du corps : "Les médecins ayant procédé à un prélèvement ou à une autopsie médicale sur une personne décédée sont tenus de s’assurer de la restauration aussi parfaite que possible du corps." (Agence de la biomédecine). Le cas de l'autopsie médicale n'est pas envisagé ici.
Ce renforcement de l'obligation de restauration du corps procède d'une intention louable : faciliter le travail de deuil des familles confrontées au don d'organes, après le prélèvement des organes de leur proche. Des chirurgiens transplanteurs ont réfléchi à la question et apportent ici leur témoignage, ainsi qu'un parent confronté au don d'organes. Je souhaite relayer ces témoignages.
Une petite rectification : "L'Affaire d'Amiens" a eu lieu en 1992, et non à la fin des années 90. Désolée pour cette confusion...
RépondreSupprimerLe livre retraçant les recherches des parents, écrit par le père, Alain Tesnière, professeur de lettres, a été publié en 1993. Il est intitulé "Les yeux de Christophe".