Labos pharmaceutiques et trafic d'organes : les preuves

Connaissez-vous le DAFOH ? C'est un groupement de médecins et chirurgiens qui tentent de lutter contre le trafic d'organes dans le monde (DAFOH : Doctors Against Forced Organ Harvesting). Apparemment, ils ont du pain sur la planche, et pas qu'en Inde et en Chine ...

Bien que ... Pour le toubib gaulois lambda, je rappelle que le trafic d'organes, tel le nuage de Tchernobyl, fait demi-tour aux frontières de la France ... Ben voyons ... Y en a des, y confondent devoir de réserve et langue de bois ... Moi je préfère quand devoir de réserve et déontologie médicale vont de pair, comme lors de cette réunion de médecins,dentistes, chirurgiens et avocats travaillant au sein de l'organisation DAFOH, les 30 avril et 1er mai 2011 à Philadelphie, où se tenait l'American Transplant Congress ... Y étaient présentés les résultats d'une enquête concernant l'implication des laboratoires pharmaceutiques vendeurs d'immunosuppresseurs (les médicaments anti-rejet que les greffés doivent prendre à vie) dans des protocoles de transplantation pas très catholiques, en Chine notamment. Je sais, l'enquête est en anglais, mais jetez tout de même un oeil, c'est édifiant ... Merci au Dr. Harold King et à David Kilgour, ancien avocat et homme politique canadien (photo), pour m'avoir transmis ce document ...

C'est désormais officiel : le trafic de rein est mondial, il représente un danger pour la société. En France, les deux tiers des 15.000 patients en attente de greffe attendent un rein ; près de 4.300 greffes sont réalisées chaque année en France (tous organes confondus) ...