Informations sur ce blog - Mes favoris

La mort de la mort ?

De la mort encéphalique comme critère de définition de la mort (1968) pour permettre l'essor des transplantations d'organes, au poids économique des médicaments anti-rejet, en passant par les lois bioéthiques (96, 2004, 2011) réglementant l'activité des greffes, jusqu'à la technomédecine ou convergence NBIC (nanotech, biotech, informatique) : faut-il réparer l'homme, ou l'augmenter ? Faut-il améliorer la "matière vivante" existante, ou créer de nouvelles "matières vivantes" ? La transplantation d'organes consiste à prendre des bouts d'homme pour soigner l'homme. On cherche à réparer l'homme. Dans un contexte de vieillissement de la population, ce système de réparation se heurte à la pénurie et au trafic d'organes à greffer. Un nouveau système économique de santé se met en place à l'échelle mondiale : on cherche à augmenter l'homme, et donc à créer de nouvelles "matières vivantes", puisque l'ancien modèle économique de la santé, consistant à améliorer la "matière vivante" existante (prendre des bouts d'homme pour soigner l'homme) montre ses limites - certains n'hésitent pas à parler de faillite de ce système à cause de la pénurie et du trafic d'organes ... Bioengineering tissulaire, imprimantes d'organes 3D, séquençage du génome, cellules souches adultes pour régénérer des organes (vessie, foie) et tissus (peau) ... la technomédecine est en route ... Mais ...

La technomédecine, késako ??



Bibliographie : 
"La Mort de la Mort" par le Docteur Laurent Alexandre
"Google Démocratie" par David Angevin et Laurent Alexandre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire