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"Chine : le don d’organe ne dépendrait bientôt plus des condamnés à mort"

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10.000 greffes d'organes par an, les transplantations "made in China" attendent des progrès dans les alternatives à la transplantation d'organes ... En Chine (et ailleurs : pays émergents, USA, Singapour, HK, Japon, GB, Australie, etc.)  on travaille d'arrache-pied sur la génomique, la médecine régénérative, le 3D Bioprinting qui un jour permettra d'imprimer des reins prêts à transplanter (on sait déjà faire avec cette méthode de la peau, des trachées, des vessies, du muscle ...). En attendant, les Chinois jouent la montre : dans deux ans, disent-ils, on supprimera notre système de "don" d'organes prélevés à l'arrache sur des condamnés à mort et permettant 10.000 greffes annuelles en Chine ... A mon avis, cela dépendra des progrès faits par le don de rein de son vivant (le rein est l'organe le plus demandé au monde) et par les nouvelles alternatives à la transplantation d'organes - non encore abouties à ce jour. Reconnaissons aux Chinois ce grand sens pratique : pour se sortir de la m..., on innove. En France, on n'essaie même pas d'innover (et pourtant on a le cul dans les ronces) ... Pour commencer, la loi interdit à tout usager de la santé de faire séquencer son génome ... Les 10.000 greffes par an, cela nous arrange bien, finalement ...

"D'ici deux ans, la Chine ne devrait plus dépendre des condamnés à mort pour les dons d'organe. C'est ce qu'a indiqué le vice-ministre de la Santé Huang Jiefu le 21 novembre lors d'une visite à Canton, selon le site Zhongguo Xinwen Wang.
Depuis mars 2011, un nouveau système de don d'organe a été expérimenté en coopération avec la Croix rouge chinoise dans 38 lieux, et a abouti à 465 dons, dont plus de 100 à Canton. Les résultats de cette expérimentation sont probants, et une fois que le système sera étendu, la dépendance aux dons par les condamnés à mort pourra disparaître, a dit Huang.
En 2007, la Chine avait émis ses premières réglementations en la matière, mais elle manque de donneurs et un commerce illégal s'est développé. Par ailleurs, le nombre de condamnations à mort est en diminution, et si l'on ne met pas en place un système de don citoyen, il n'y aura plus de possibilité de greffe d'organe, note le site.
Huang Jiefu avait été le premier à reconnaître en 2005 lors d'un congrès de l'OMS aux Philippines que la Chine avait recours aux condamnés à mort pour les dons d'organes, rappelle le site. La Chine pratique environ 10 000 greffes d'organes par an." (Courrier International).

1 commentaire:

  1. Appendre qu’en Chine un trafic d’organes greffés s’organise auprès de condamnés à mort me met très mal à l’aise, Il faut croire que la forte demande l’emporte sur l’éthique et le plan humain. Sauver des vies ? Mais à quel prix !

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