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Bye Bye culture 1.0 ? Une plateforme 2.0 pour rétribuer les ayants-droit ?

C'est quand même fort de café ce truc... Et on laisse faire ? Mais que fait le Gouvernement ? Et nous, la base, que fait-on ? Et a-t-on besoin de cette mécanique 1.0 opaque pour rétribuer les ayants-droit ? Pourquoi ne pas mettre en place une plateforme 2.0 ? (qui d'ailleurs pourrait probablement être en temps réel) ...
Salaires: scandale à la SACEM
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"Le monde culturel est atterré.  Dans le Monde daté de 21 décembre, Bernard Miyet, président de la SACEM, l'organisme qui collecte les doits d'auteurs dans le domaine musical, révèle son salaire : 600.000 euros par an.  Soit 50.000 euros par mois pour un job, qui franchement, n'a rien de tuant ... Le même Bernard Miyet révèle aussi que les dix plus gros salaires de la SACEM représentent 0.37% de tout ce qui est versé aux artistes français. Autrement dit 2.5 millions d'euros, soit des salaires assez croquignolets aussi. Et ce sont les mêmes qui pourchassent donc les commerçants pour leur faire verser quelques dizaines d'euros de plus par mois en échange de l'ambiance musicale. Cela fait longtemps que la SACEM a la réputation d'être généreuse avec ses hauts salariés, mais là, ce chiffre est un vrai scandale, parce qu'il est pris sur une industrie dont les revenus sont en baisse, parce que les artistes qui nourrissent la SACEM ont des fins de mois difficiles, parce que la SACEM est un des principaux pourchasseurs en France des pirates musicaux. Alors, évidement, cela fait deux poids, deux mesures. Hadopi et amendes d'un coté, gros salaires de l'autre. Argument populiste, certes, mais vrai. Pour se défendre Miyet dit d'abord qu'il touche un salaire 'au prix du marché du travail'. Argument insupportable. On aimerait bien savoir dans quel marché du travail il évolue. Il était auparavant diplomate à l'ONU, et c'est vrai que c'est aussi un monde en dehors des clous de la réalité. Peut-être croit-il vraiment qu'il est normal d'être payé à ces niveaux. Il dit aussi qu'il dirige une société privée, et qu'il n'a de comptes à rendre à personne. Privée, certes, mais opaque, et contrôlée quand même par l’État, via la cour des comptes. Contrôlée aussi par ses adhérents, les musiciens.  Il y a eu de nombreux dérapages internes à la SACEM, celui-là n'est pas le dernier. Le Parlement va sans doute  en profiter pour réguler toutes les sociétés d'auteur. On ne gémira pas sur leur sort." (Source)

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