"La chercheuse Patrizia Paterlini-Bréchot, oncologue et biologiste, vient d'écrire un remarquable ouvrage qui s'adresse à nous tous.
D'une nature profondément humaine et désemparée face à la douleur de ses malades, leurs interrogations, leur demande d'aide, ne supportant plus de voir le corps médical adopter des protocoles ridicules et inefficaces, pour des malades condamnés, elle a depuis vingt ans étudié cet ennemi qu'elle assimile à un ivrogne d'abord peu agressif au début, mais subitement dangereux qui au bout de quelques temps se transforme en une bande d'individus dangereux ! C'est donc une sorte de course poursuite à laquelle elle se confronte, en voulant prendre le cancer de vitesse. Pour elle, c'est un serial Killer dont l'arme principale est le temps. Deux ennemis à prendre à revers : le tueur et le temps qui est son couteau meurtrier.
On lira tout son parcours et son affliction face à la détresse de ses malades, en début de son ouvrage, écrit remarquablement, au travers des lignes on retrouve toujours certains de nos proches qui sont passés par ces terribles épreuves. Nous aussi devant leurs souffrances, nous étions malheureux et impuissants, ne sachant à quel saint ou sainte nous vouer...
Grâce à son test Iset capable de repérer les signes avant-coureurs de la maladie par une simple prise de sang, Patriza est en passe d'arriver au but qu'elle s'est forgé,
Avec un prise de sang, les cellules circulantes, issues du cancer primaire sont tout de suite repérées lors de l'analyse, avant de se transformer en métastases en colonisant d'autres organes sains. On peut demander à ce point d'investigations des examens divers tels que mammographies ou scanners.
Ainsi à titre d'exemple :
l'équipe du professeur Paul Hofman, du CHU de Nice, a suivi pendant six ans une cohorte de patients à risques – des gros fumeurs atteints de bronchopathie pulmonaire. Grâce au test, les chercheurs ont détecté des cellules tumorales dans le sang de cinq d'entre eux bien avant que le cancer du poumon soit visible par radiologie. Ces patients ont été opérés et guéris. Une preuve de l'efficacité du test.
Actuellement le test n'est pas remboursé par la sécurité sociale et coûte 386 €.
Il faut encore attendre, nous conte Patricia Brechot, que toutes les formalités soient remplies. Elle se heurte aussi aux différents concurrents pharmaceutiques et laboratoires, bien que 50 brevets prouvant l'efficacité de ce test aient été déet validés. On comprends que certains n'apprécient pas ce genre de découverte révolutionnaire et salvatrice.
On ne peut qu'encourager et féliciter Patrizia Paterlini pour son acharnement, sa patience, son intelligence et sa grande bonté envers le genre humain.
Un livre qu'il faut acheter ét promouvoir pour arriver à obtenir un remboursement pour ce test, il est vrai assez onéreux pour l'instant mais sans doute miraculeux pour tout un chacun de nous." (Source : Amazon)
Par Loliky, 1000 PREMIERS REDACTEURS D'AVIS, MEMBRE DU CLUB DES TESTEURS, le 2 février 2017.
"Ce livre donne de l'espoir aux malades et avise ceux qui courent le risque d'être atteints . La passion , l'acharnement de ce médecin et de ses équipes , avec des moyens de plus en plus sophistiqués et un brin d'empirisme ont abouti à la détection des cellules cancéreuses par une simple analyse de sang ! C'est formidable , extraordinaire ! Chapeau , c'est écrit avec humanité , simplicité , émotion et chaleur ! Bravo Madame !
Mais cet examen dérange , la prévention dérange !
Il y a une économie que vous risquez de bouleverser !
Plus de prévention , ce sont moins d'examens , moins d'hospitalisations , moins de médicaments .
Le malade risque de passer après les retours sur investissements des professionnels de la santé !
Alors oui , votre découverte et extraordinaire , l'imposer sera une autre paire de manches !
Merci de nous donner espoir , nous qui avons traversé les épreuves de la maladie et sommes en rémission !
J'ai parlé de votre livre à tout mon entourage . Nous sommes tous concernés !
Les médecins que j'ai rencontrés et questionnés, ont dit " C'est quoi ISET ?"
Nous sommes au début du chemin." (Source : Amazon)
Par Buldo, le 12 mars 2017.
La lecture de ces deux commentaires m'a motivée pour acheter le livre et écrire ma propre fiche de lecture (puis la poster sur Amazon).
Tuer le cancer, par le Professeur Patrizia Paterlini-Bréchot. Prix Essai France Télévision 2017, Stock Editions.
J’étudie depuis trois ans la biologie moléculaire et la bioinformatique grâce à des cours en ligne gratuits (MOOCs) du MIT ou Massachusetts Institute of Technology. Après mes quatre premiers diplômes (je me prépare actuellement au cinquième) et me trouvant en France pour un bref passage, je tombe sur ce livre, un peu par hasard. « Tuer le cancer », par le Professeur Patrizia Paterlini-Bréchot. Prix Essai France Télévision 2017, Stock Editions.
Les biopsies liquides, ou la thérapie du futur pour la médecine génomique de précision, j’en entends parler en long, en large et en travers depuis les livres du Dr Eric Topol, célèbre médecin généticien américain, ou des articles de l’excellente revue technologique du MIT (MIT Technology Review). Le citoyen français n’a pas le droit de faire séquencer son génome de son propre chef. Il s’expose à une amende et à de la prison, dixit les lois bioéthiques. Bigre … Début mai 2017, une société génétique américaine de grande qualité (spin-off de Harvard) a passé des accords avec un vendeur de tests génétiques en Espagne, Be My Gene. On voit bien l’obsolescence de ladite interdiction gauloise.
Pourquoi mon coup de foudre pour ce livre, unique en son genre en France, pays très en retard dans les domaines de séquençage du génome ?
1) D’abord, pour son honnêteté. On est très loin de la frime malhonnête que le titre pourrait laisser craindre. Transformer la moitié des cancers d’ici 30 ans en maladie longue durée, voilà ce qu’on peut espérer. Tuer le cancer demain ? Attention, arnaque. Or Patrizia est une guerrière, et elle expose des difficultés et obstacles (dont elle a triomphé) qui feraient baisser les bras à la plupart d’entre nous.
« Grâce à son test Iset capable de repérer les signes avant-coureurs de la maladie par une simple prise de sang, Patriza est en passe d'arriver au but qu'elle s'est forgé, Avec un prise de sang, les cellules circulantes, issues du cancer primaire sont tout de suite repérées lors de l'analyse, avant de se transformer en métastases en colonisant d'autres organes sains. On peut demander à ce point d'investigations des examens divers tels que mammographies ou scanners. Ainsi à titre d'exemple : l'équipe du professeur Paul Hofman, du CHU de Nice, a suivi pendant six ans une cohorte de patients à risques – des gros fumeurs atteints de bronchopathie pulmonaire. Grâce au test, les chercheurs ont détecté des cellules tumorales dans le sang de cinq d'entre eux bien avant que le cancer du poumon soit visible par radiologie. Ces patients ont été opérés et guéris. Une preuve de l'efficacité du test. Actuellement le test n'est pas remboursé par la sécurité sociale et coûte 386 €. Il faut encore attendre, nous conte Patrizia Brechot, que toutes les formalités soient remplies. Elle se heurte aussi aux différents concurrents pharmaceutiques et laboratoires, bien que 50 brevets prouvant l'efficacité de ce test aient été validés. On comprend que certains n'apprécient pas ce genre de découverte révolutionnaire et salvatrice. On ne peut qu'encourager et féliciter Patrizia Paterlini pour son acharnement, sa patience, son intelligence et sa grande bonté envers le genre humain. Un livre qu'il faut acheter et promouvoir pour arriver à obtenir un remboursement pour ce test, il est vrai assez onéreux pour l'instant mais sans doute miraculeux pour tout un chacun de nous. » (Source : Amazon)
Par Loliky, 1000 PREMIERS REDACTEURS D'AVIS, MEMBRE DU CLUB DES TESTEURS, le 2 février 2017.
"Ce livre donne de l'espoir aux malades et avise ceux qui courent le risque d'être atteints . La passion , l'acharnement de ce médecin et de ses équipes , avec des moyens de plus en plus sophistiqués et un brin d'empirisme ont abouti à la détection des cellules cancéreuses par une simple analyse de sang ! C'est formidable , extraordinaire ! Chapeau , c'est écrit avec humanité , simplicité , émotion et chaleur ! Bravo Madame !
Mais cet examen dérange , la prévention dérange !
Il y a une économie que vous risquez de bouleverser !
Plus de prévention , ce sont moins d'examens , moins d'hospitalisations , moins de médicaments .
Le malade risque de passer après les retours sur investissements des professionnels de la santé !
Alors oui , votre découverte et extraordinaire , l'imposer sera une autre paire de manches !
Merci de nous donner espoir , nous qui avons traversé les épreuves de la maladie et sommes en rémission !
J'ai parlé de votre livre à tout mon entourage . Nous sommes tous concernés !
Les médecins que j'ai rencontrés et questionnés, ont dit " C'est quoi ISET ?"
Nous sommes au début du chemin." (Source : Amazon)
Par Buldo, le 12 mars 2017.
Donc on apprend qu’un test a été mis au point. ISET. Saluons ce résultat tangible, là où tant de recherches n’ont pas abouti. Les risques du métier …
Ce qui m’a le plus attristée dans ce livre : Aussi triste que la maladie elle-même: l'hyper compétitivité, les guerres des silos/tranchées entre scientifiques - chercheurs - médecins. Et c’est pareil dans tous les pays, car c’est le système qui est construit ainsi … Attendons de voir comment l’Asie va bouleverser le domaine … car pour le moment il semblerait qu’ils soient fort bien placés pour prendre le leadership mondial en matière de médecine de précision (Precision Medicine) … La classe moyenne la plus importante en nombre se situe actuellement en Asie, ce qui place d’office le continent comme moteur pour les avancées technologiques à venir (dont la médecine) … En Europe et aux USA, la classe moyenne souffre et se trouve comprimée.
2) Ensuite, pour sa pédagogie. Ce qui est expliqué ici, c’est la démarche scientifique ayant permis de mettre au point un test fonctionnel (et non une machine à faux positifs). Un faux positif est un diagnostic de maladie quand en fait le patient va bien. Le propos est remarquablement bien mené. Quiconque veut comprendre les enjeux de la médecine de demain se doit de lire ce livre. Un guide précieux pour comprendre la révolution qui se prépare et ne se fera pas sans nous, les patients. En résumé, il y a quatre silos, ou tranchées ne communiquant pas entre eux ou elles. Le dossier médical personnalisé du patient (pour le moment, un mirage), le génotype (les données génétiques du patient), le phénotype (données observables et quantifiables, non génétiques : comportement, style de vie, éventuelle maladie), les objets connectés (IoT). Le cinquième élément, dirait Luc Besson, est le patient.
3) Enfin un test qui permet d’espérer des avancées françaises. Sans quoi, les Français seront condamnés à choisir entre la e-santé américaine ou chinoise … Pour finir, je me permettrais un avis personnel. Soigner le cancer avant qu'il n'arrive grâce à la biopsie liquide. Un test a été mis au point. Aura-t-il la peau des silos ? On nous parle à longueur de temps de deep learning dans le médical. Mais n’oublions pas que pour nourrir ce mystérieux procédé A.I., il faut des données qualitatives en très grand nombre. Les silos ne permettent pas ce partage. A trop parler de deep learning en nous faisant oublier l’importance d’être, nous, le patient, propriétaire de nos données, on risque de mettre la charrue avant les boeufs. Le partage massif de données reste un pré-requis du deep learning dont la loi est « garbage in, garbage out. » En remettant le patient au centre du système de santé, Patrizia se positionne comme un K.O.L. (key opinion leader) français de la e-santé, et on en avait bien besoin. Aux USA ils ont un Dr. Eric Topol, en Europe il y a le Dr. Berci Mesko, et maintenant en France on a, rien que pour nous, Madame Biopsie Liquide.
Une dernière chose : que feriez-vous si vous pouviez avoir vos données génétiques sur votre smart phone, les gérer dans un cloud privé et les partager avec qui vous souhaitez, en toute confidentialité ? Permettez-moi de vous présenter Portable Genomics, startup française ayant le potentiel d’un exploseur de silos. Mariez cette startup visant à démocratiser les données médicales (le Thomas Piketty de la e-santé) avec Madame Biopsie Liquide, et vous aurez enfin une alternative française qui tient la route. Sans quoi, il ne restera au patient français de demain qu’à se tourner vers les USA ou la Chine pour gérer sa santé, pour le meilleur comme pour le pire …
Catherine Coste
Certifications MITxBiology 7.00x, 7.QBWx, 7.28.x partie 1 & 2
Twitter: @cathcoste