==> English version: click here.
3.945 personnes ont subi une greffe d'organes (rein, foie, coeur, poumons, pancréas, bloc coeur-poumons, instestin) entre 1998 et 2004. Ces chiffres proviennent de l'Agence de Biomédecine.
==> C'est votre cas ? Ce Blog vous est ouvert et accueille vos témoignages. Bienvenue et merci !
==> Vous avez pu recevoir un organe (rein, foie, poumon) grâce à un donneur vivant (frère, soeur, conjoint(e), proche parent). Comment avez-vous traversé cette épreuve, vous et celui (celle) qui vous a donné un lobe de foie, un rein, un poumon ?
==> Il est désormais possible de prélever un organe sur donneur vivant grâce à la chirurgie mini invasive ou chirurgie assistée par ordinateur. Les bénéfices pour le donneur sont : une opération moins invasive, moindres douleurs post-opératoires, temps de récupération plus court. Votre donneur a pu bénéficier d'une opération en chirurgie mini-invasive ? Ce Blog est ouvert à votre témoignage ainsi qu'à celui de votre donneur. Merci par avance !
==> L'un(e) de vos proches s'est un jour trouvé(e) en état de mort encéphalique et vous avez été approché(e) par des médecins vous demandant votre accord pour le prélèvement des organes de votre proche. Comment s'est passée cette approche et quelle a été votre décision : avez-vous accepté ou refusé qu'on prélève les organes de votre proche ? Comment avez-vous passé "ce chemin si difficile du deuil au don" ? (Professeur Louis PUYBASSET, Unité de NeuroAnesthésie-Réanimation, Département d'Anesthésie-Réanimation, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière). Comment avez-vous été accompagné(e) et soutenu(e) dans cette épreuve ? Ou bien, quel a été votre chemin du deuil au refus ? Avez-vous été accompagné(e) sur ce chemin ? Si vous avez refusé qu'on prélève les organes de votre proche en état de mort encéphalique, c'est certainement que la perspective d'une intrusion dans le processus de mort de votre proche vous a effrayé(e), ou que vous vous êtes rappelé(e) que de son vivant il (elle) avait peur qu'on ne le (la) laisse pas partir en paix. Ou d'autres raisons ? Comment avez-vous réagi intellectuellement et émotionnellement face à cette mort si particulière qu'est la mort encéphalique (les scientifiques parlent de "mort invisible", de "mort imminente"...). Comment avez-vous résisté à la pression de votre entourage (médecins, infirmières, équipe chirurgicale, éventuellement vos proches, famille, amis...) vous incitant à accepter le prélèvement d'organes ?
==> Vous êtes en attente d'une greffe d'organes ? Venez participer à cet échange !
Ce Blog est ouvert à vos témoignages, questions, réflexions, critiques.
Merci de m'envoyer un e-mail :
Catherine Coste
cath.coste@laposte.net
==> Canada :
le témoignage d'une femme de 50 ans greffée des poumons en été 2003 : cliquer ici.
==> France : L'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris : Actualités : Magazine : le don d'organes et la greffe.
cliquer ici.
Professeur Jean Marty, chef du service d’anesthésie-réanimation de Beaujon et premier vice-président de la Société française d’anesthésie-réanimation : Donneur d’organes : on ne parle jamais du début de l’histoire : la réanimation du patient :
"La réanimation du donneur d’organes est la toute première partie de cette formidable histoire qu’est la greffe d’organes ! Sauf qu’on n’en parle jamais... Dans tous les films et reportages sur la greffe, s’insurge le professeur Jean Marty, chef du service d’anesthésie-réanimation de Beaujon et premier vice-président de la Société française d’anesthésie-réanimation, il y a une occultation quasi totale du rôle de la réanimation de ces patients-là. On ne voit démarrer généralement la 'belle histoire' du receveur qui allait mourir faute d’organe et qui vit grâce au don, qu’au moment de la discussion entre l’infirmière coordinatrice et la famille en vue de l’obtention de l’accord du prélèvement des organes. C’est très beau mais on ne parle jamais de la première partie, celle qui n’est pas 'belle', qui est triste et qui consiste à réanimer le futur donneur d’organes. Or, la motivation de tous ceux qui font ce travail sans espoir de guérison, ni de gratification de la part de la famille, dépend aussi de la reconnaissance qu’on en a !"
==> Belgique : l'Association Nationale des Greffés Cardiaques et Pulmonaires (ANGCP) : lire les témoignages de patients greffés ou en attente de greffe : "Livre d'or" de l'ANGPC :
cliquer ici.
==> Grange Blanche : "La côte de boeuf" :
"Il a plutôt bonne mine, je ne l’ai pas revu depuis la maison de rééducation dans laquelle il avait séjourné après son passage en enfer, il y a bientôt deux ans en février. Il pèse 55 Kg actuellement, pour un poids de 65 'avant'. Le 'avant' se réfère à un passé proche, devenu tellement lointain, que je ne sais même pas si il s’en souvient. Il est descendu à 39".
==> Témoignages parus dans le Blog des actualités internationales : cliquer ici.
==> Lire les témoignages en anglais : cliquer ici.
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