La loi d'avril 2005 sur les droits des malades en fin de vie, dite loi Leonetti, ne s'applique pas au potentiel donneur d'organes en état de mort encéphalique, c'est-à-dire diagnostiqué dans un état irréversible. La mort de ce potentiel donneur est inscrite dans la loi, au préalable du prélèvement de ses organes. La loi (lois bioéthiques de 2004, en cours de révision) dit que le donneur est mort ; la médecine (physiologie) dit que le patient est presque mort - pour autant il n'a plus les droits de la personne, ce afin de permettre sur sa personne des soins invasifs dans le but de conserver des organes. Qu'en est-il de l'anesthésie de ces patients qui ne sont plus des patients, mais des donneurs d'organes, au préalable du prélèvement ?
==> Message aux équipes de prélèvement d'organes et à leur anesthésiste (cas de mort encéphalique).
10 commentaires:
c'est plus de "réanimateurs" dont on a besoin dans ce cas (pour maintenir des constantes hémodynamiques normales et un bonne perfusion des organes à prélever ) que d'anesthésistes.. aucune anesthésie n'est nescesaire le cerveau étant détruit .. du reste l'absence de tioute réaction aux stimuli fait partie des critères cliniques de la mort cérébrale. cordialement
"La douleur encéphalique n'est pas publique", dit le code de déontologie médicale :
http://actuagencebiomed.blogspot.com/2010/03/le-code-de-deontologie-sadapte.html
Il faut avoir vu ce que c'est qu'un sujet en état de mort cérébrale (et je vous conseille vivement d'essayer d' assister physiquement à un prélèvement ) pour comprendre à quel point c'est ridicule (mr donald T joue sur les mots) .. cela fait plus de 40 ans que j'évolue dans ce milieu de la transplantation, j'ai commencé à necker chez jean hamburger, connu les innombrables travaux sur la definition de la mort cérébrale, déjà vécu ces insinuations , et c'est épuisant de devoir répéter les même choses encore 35 ans plus tard . maintenant, à voir le thème de vos interventions , on finit par se demander quel est votre but ; alimenter les pires fantasmes et rumeurs? jeter le discrédit sur une organisation pourtant très vigilante? démontrer que les transplanteurs ne cherchent qu'à prélever des patients pas vraiment morts et les faire souffrir au passage car bien sûr ils sentent encore la douleur (sic) ? couler ainsi la transplantation dont les chiffres ont déjà diminué? à se focaliser sur ces aspects dépassés (mais qui excitent furieusement une certaine "clientèle") on se détourne de l'essentiel ! intéressez vous plutôt ce qui se passe en chine ou en inde plutôt que de chercher à semer le doute sur des équipes qui se dévouent pour des malades condamnés il n'y a pas si longtemps et qui ne sont nullement nécrophages pour autant !!
Justement, cela fait depuis mars 2005 que je demande à assister à un prélèvement d'organes "post-mortem". En vain. Invitez-moi, voulez-vous ? Quant à l'agressivité, je connais par coeur, mais attention, j'ai quelques chirurgiens et anesthésistes dans ma famille et mon entourage ...
Douleur et prélèvement d'organes : 50 pour cent des gens ne veulent surtout pas en entendre parler ; 50 pour cent des gens ne voient pas ces messages. Alors à quoi bon ? Mon étiquette : l'info grand public. Sans me limiter au (et trembler devant le) mandarinat français ... Les prélèvements d'organes en Chine (trafic d'organes). Vous tombez bien : je travaille avec David Kilgour. Vous connaissez, je présume ?
L'éthique ancrée dans les réalités, c'est subversif. Je ne suis pas dans les Principes comme la générosité ; je suis dans les réalités, celles que l'on préfère oublier. Soit ...
Fil de la controverse (Facebook) :
http://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=163684630337603&id=100000882009600
C'est triste et consternant ce fond de commerce type "café du commerce" avec du name dropping de tous les côtés, des on dit sans faits ni références scientifiques et éthiques réelles, assimilation, mélanges et justifications faciles: le commerce limite évangélisation, justification basique sur le grand public (qu'elle légitimité pour parler au nom de ce public avez-vous? qu'en savez vous sur ce qu'il souhaite? Un médecin travaille aussi pour le grand public non?),le donneur chinois etc..
Un proverbe chinois: dis moi ta colère et je te dirais de quoi tu souffres...
une paranoia du madarinat alors que des médecins font juste le boulot pour soigner leurs patients dans le cadre d'une mission de service public qui est de plus en plus difficle ou alors sont'ils atteints de délire collectif?..
moi aussi dans ma famille j'ai un noir, un jaune, une lesbienne, un CMUC, deux unijambistes et un pied bot, une vierge, deux curés,un Fn, une madame michu, qu'elle légitimité? Ca c'est du rationnel scientifique !!! qu'elle richesse d'argumentaire!!! Avant d'assiter à un prélevment et je comprends qu'on vous le refuse vu le parti pris limite!! Allez donc voir des malades et des familles de malades ainsi que des familles de donneurs décédés ou vivants et leurs motivations afin de vous confrontez à autre choses que de l'internet et des références dénuées de contexte coupées de la vie et de la mort...
une question vous insuffisante rénale ou d'autres organes vous acceptez d'être inscite en liste d'attente? Merci d'expliquer votre choix sur cette cause à défendre hormis des paravents de légitimité messianique..
c'est fort bien dit bravo !
Pour certains, dans cette affaire des transplantations "post-mortem", il n'y a qu'un seul patient à prendre en compte : celui à greffer ou en attente de greffe. Pour d'autres, il y en a deux : le receveur (sans qui rien ne serait possible) et le donneur :
http://ethictransplantation.blogspot.com/2010/11/prix-ethique-et-don-dorganes.html
Dans ces commentaires, il y a une agressivité qui montre un certain désarroi. Celui de ne pouvoir accepter un point de vue équitable (s'occuper en tant que médecin du donneur et du receveur), au nom d'une ... Idéologie ? Pour ma part, je souhaite qu'on n'induise pas des comportements de pression liés à la pression de la conformité sociétale (marketing social du Don).
Enregistrer un commentaire