Scientific MOOCs follower. Author of Airpocalypse, a techno-medical thriller (Out Summer 2017)


Welcome to the digital era of biology (and to this modest blog I started in early 2005).

To cure many diseases, like cancer or cystic fibrosis, we will need to target genes (mutations, for ex.), not organs! I am convinced that the future of replacement medicine (organ transplant) is genomics (the science of the human genome). In 10 years we will be replacing (modifying) genes; not organs!


Anticipating the $100 genome era and the P4™ medicine revolution. P4 Medicine (Predictive, Personalized, Preventive, & Participatory): Catalyzing a Revolution from Reactive to Proactive Medicine.


I am an early adopter of scientific MOOCs. I've earned myself four MIT digital diplomas: 7.00x, 7.28x1, 7.28.x2 and 7QBWx. Instructor of 7.00x: Eric Lander PhD.

Upcoming books: Airpocalypse, a medical thriller (action taking place in Beijing) 2017; Jesus CRISPR Superstar, a sci-fi -- French title: La Passion du CRISPR (2018).

I love Genomics. Would you rather donate your data, or... your vital organs? Imagine all the people sharing their data...

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En hommage à Michael Crichton, le père de la série TV "Urgences"

"La dernière leçon est que la science n'est pas un domaine réservé, ou plutôt qu'elle ne l'est plus. C'était peut-être vrai à l'époque où Einstein s'entretenait avec Niels Bohr, quand il n'y avait que quelques dizaines de chercheurs de pointe dans chaque spécialité. Ils sont aujourd'hui trois millions aux USA. La science n'est plus une vocation, c'est une carrière. La science est aussi corruptible que n'importe quelle autre activité humaine. Ceux qui la pratiquent ne sont pas des saints mais des êtres humains. Ils font ce que font nos congénères : ils mentent, trichent, volent, dissimulent et falsifient des données, exagèrent leur propre importance, dénigrent injustement les concurrents. Telle est la nature humaine. Elle n'est pas près de changer." Michael Crichton, Next.

A présent, un peu de pédagogie. Prenons la partie actus de ce blog. Depuis 2005, elle recense des articles de journaux, tels que publiés en ligne, sans ajouter ni retrancher quoi que ce soit. Dans un thriller juridique de John Grisham, The Broker (Le Courtier), le "héros" (une cible en sursis) dit qu'il a appris à ses dépens à ne croire qu'une petite partie de ce que les journaux impriment. ("He had learned the hard way to believe little of what got printed.")
En hommage à Michael Crichton, trop tôt disparu, je souhaiterais dire : moi aussi.
Les thérapies miracle avec les cellules souches embryonnaires ?
Le don d'organes, un thème d'une simplicité extraordinaire car il s'agit d'un réflexe de la forme, pour tout bon citoyen ?
Un trafic d'organes inexistant en Europe, en tout cas marginal ?
Aucune alternative à la transplantation cardiaque ?
Aucune alternative à la greffe de moelle osseuse ?
Aucune alternative à la transplantation d'organes vitaux, de tissus ?
J'ai appris à mes dépens à ne croire qu'une petite partie de ce que les journaux impriment ...
J'ai appris à mes dépens que pendant 30 ans, il y a eu une "étrange omerta" sur le cordon ombilical et sur le sang placentaire, que durant une décennie, on a préféré installer de grosses machines peu efficaces et très contraignantes sur des malades en attente de greffe cardiaque, au lieu d'installer à la place de cette machine provisoire en attendant la greffe une micro-turbine permettant aux ventricules du coeur de récupérer, l'un après l'autre, ce qui aurait permis d'éviter de "réclamer des coeurs" [à transplanter]. J'ai appris à mes dépens que depuis des décennies, un "marketing social du don" nous conditionne à envisager le don d'organes en particulier et la transplantation en général sous un jour beaucoup plus glorieux, anodin et simple qu'ils ne le sont en réalité. J'ai appris à mes dépens que les journaux montent en épingle les querelles entre mandarins (chefs de service hospitalier) au lieu d'informer la population sur les véritables avancées scientifiques. J'ai appris à mes dépens que chaque mandarin a une fâcheuse tendance à travailler et à publier seul dans son coin (pour que lui revienne le mérite de l'action), au lieu de s'unir à ses confrères pour informer, dans une démarche commune, les usagers de la santé.
J'ai appris ...
Mais je pourrais continuer longtemps ainsi. Trop longtemps. Je vous donne rendez-vous en juin 2011, pour un "thriller" médical qui vous en dira plus sur ces vérités utiles qu'il vaut mieux apprendre avant qu'il ne soit trop tard ... Ma démarche n'a rien d'extraordinaire. Pas besoin d'attendre mon livre. Voyez par vous-même ...
Petit exercice pratique :
Ce 27 octobre 2010, le journaliste Yves Mamou publie dans Le Monde un article intitulé : "Ces nouveaux Supermen qui déstabilisent les institutions" :
"Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un simple individu, dénué des outils traditionnels de la puissance (armée, police...), sans charisme particulier, peut engendrer un désordre planétaire ou déstabiliser des institutions. Certes, il est arrivé dans l'Histoire que des individus articulent le cours des événements autour de leur personne. Jeanne d'Arc, Raspoutine ou Gandhi, doués sans doute d'un charisme exceptionnel, ont pu agir sur la volonté des puissants ou des foules. Mais, avec les Kerviel ou les Gonzalez, voici l'avènement de Super-banal-men. Un Superman sans qualités."
En réaction à cet article, me suis permis d'écrire à ce journaliste du Monde : 
Bonjour M. Yves Mamou et bravo pour votre article.

Petite et modeste illustration :
Comment un blogger anonyme ("sans qualités", comme le héros de l'écrivain autrichien Robert Musil)déstabilise l'institution médicale, qui nous conditionne avec son "marketing social du Don d'organes" (la formule est d'un sociologue auteur chez Gallimard, Philippe Steiner), et comment ce blogger reçoit, à force de blogger, le soutien de prestigieux scientifiques tels le Professeur Eliane Gluckman, pionnière de la greffe du sang de cordon, ou le Professeur Bernard Devauchelle, pionnier de la greffe des tissus composites de la face.
En quoi le Professeur Bernard Devauchelle déstabilise-t-il l'institution médicale ? C'est très simple. Au lieu de laisser son activité de la transplantation faciale être encadrée par l'Agence de la Biomédecine (ABM), institution gouvernementale en charge d'encadrer et de promouvoir la transplantation d'organes et de tissus, il veut créer un Institut Européen Faire Faces (IFF), au CHU d'Amiens, dont l'ouverture est prévue pour 2012, fédérant les compétences scientifiques (recherche européenne) et économiques (partenariats publics-privés). Un IFF hors de portée de l'ABM ... IFF ... Avec un peu d'imagination, on pourrait penser aux Forces françaises de l'intérieur (FFI), armée clandestine constituée le 29 décembre 1943, luttant contre l'Occupation en France, pendant la Seconde Guerre ... Je souhaite tout le succès qu'il mérite à cet IFF européen.
Tout cela relayé, expliqué, analysé par le blogger anonyme, dont le blog est suivi au jour le jour par les institutionnels (ABM) et les hôpitaux (AP-HP* - Pasteur) ...

Cordiales salutations.
Catherine Coste, blogger anonyme

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Catherine Coste
7 square Ronsard
92 500 Rueil-Malmaison
France
+33 6 28 04 81 15 / +33 9 52 58 66 07
cath.coste@laposte.net
http://ethictransplantation.blogspot.com
http://actuagencebiomed.blogspot.com


* AP-HP : Assistance Publique des Hôpitaux de Paris

1 commentaire:

Yves Mamou a dit…

Je ne suis pas sur d'avoir tout compris votre message, mais merci d'avoir pris la peine de m'écrire. Bien à vous. YM