Je voudrais rendre hommage au travail formidable de Jean-Michel Billaut, anciennement conseiller auprès de Jacques Chirac sur le sujet des nouvelles technologies. M. Billaut mène une réflexion internationale sur les nouvelles technologies et leur usage. Son blog est lu avec assiduité par plus d'un Directeur des Systèmes d'Information et de la Communication (DSIC) de grands groupes internationaux. Il paraît en effet qu'il ne faut plus dire "DSI", mais "DSI-C", puisque, conséquence directe de la révolution numérique, les DSI doivent rapidement faire évoluer leur périmètre d'action, leurs pratiques, leurs outils, leurs équipes - et accessoirement leur titre :
"Comme le confirme une récente étude Nielsen, les technologies de la communication sont plébiscitées sur le Net où elles sont adoptées par les utilisateurs de tous les âges et de toutes les conditions. En effet, MSN, YouTube, Facebook, LinkedIn, Twitter sont devenus les outils préférés des internautes ; ils ont transformé leurs usages mais également leur représentation du monde.
Le décalage ne cesse de croître – et ce, à un point particulièrement inquiétant - entre, d'un côté le numérique de l'entreprise (l'informatique) et, de l'autre, le numérique grand public (technologies audiovisuelles et télécoms accessibles aussi par un téléphone ou un appareil qui n'est pas un ordinateur). On risque désormais le décrochage ! Un sursaut des entreprises est indispensable. Une évolution profonde du métier de DSI est en jeu."
Ce qui importerait : "réussir à fusionner des informations issues des bases de données du SI interne et des informations de type Facebook au sein de services en ligne très interactifs et parfaitement adaptés aux besoins et envies des clients (comme le souligne un article de Business Week).
Organiser et optimiser l'information et les process de l'entreprise est très différent d'organiser ou démultiplier les liens entre les individus et les communautés au sein de réseaux sociaux. La manière de concevoir et de développer ces systèmes de communication est presque diamétralement opposée à la manière utilisée et peaufinée par les DSI depuis plusieurs décennies pour manager les systèmes d'information. Les compétences, les pratiques, la gouvernance sont tout simplement à revoir.
Ayant bien pris conscience de cette différence fondamentale, ceux qui arriveront à combiner les deux approches prendront une option très sérieuse sur la réussite de leurs projets de travail collaboratif ou de CRM communautaire. Longue vie aux Directeurs des Systèmes d'Information de Communication." (Source : Christophe Deshayes, Président de Documental).
Un DSIC, ce serait un "Geek" qui communique ! Or les "Geeks" ne sont généralement pas des pros de l'interaction sociale. M. Billaut nous prouve tous les jours le contraire. Il aborde des sujets très variés. La médecine régénérative et autres (éventuelles) avancées médicales : voilà un thème de prédilection chez ce grand spécialiste des techniques d'information et de communication. M'est avis que les acteurs du domaine TIC Santé (Technologies de l'Information et de la Communication) gagneraient à suivre les travaux de M. Billaut ...
==> Lire "La biologie 2.0 se met en place" de Jean-Michel Billaut.
Livre sur le sujet : "Et l'homme créa la vie : La folle aventure des architectes et des bricoleurs du vivant", de Joël de Rosnay et Fabrice Papillon (journaliste, co-auteur avec le Pr. Axel Kahn du livre : "Le secret de la salamandre", Nil Editions, 2005).
Le "Bio-tinkering" : tinkering signifie en anglais "le bricolage". La nature nous bricole ! L'homme invente des machines capables de faire un "copier-coller" de la vie, pas de l'inventer ! Ces machines permettent de synthétiser les gènes, pour produire des filaments d'ADN, insérables à l'intérieur d'une cellule pour la réparer ! Ces machines permettant de faire de la biologie de synthèse s'achètent par les bio-hackers sur internet, à prix pas très élevé. C'est-à-dire que le partage de l'info et des machines a permis de faire considérablement baisser les prix de ce matériel de bio-tinkering, qui s'achète et se vend principalement en mode 2.0 !
Le bio 2.0 se met donc en place, sous l'égide du collaboratif. Le but : fabriquer des produits utiles pour la santé, des produits bio ... La biologie de synthèse serait financée par la Fondation Bill Gates.
Les dangers de ce "Bio-tinkering" :
Le bioterrorisme ! ... Imaginons qu'un cyberbug s'échappe dans l'environnement ...
L'être humain bricolé par la nature et par lui-même va-t-il vivre plus longtemps ? Les partisans du transhumanisme le pensent. Ce serait l'avènement de l'homme cyborg, réparé en permanence par la technique. Voilà qui créerait de violentes inégalités entre ceux qui auront accès à cette technique (qui pose pas mal de problèmes d'éthique et qui ne va pas simplifier le problème du financement des retraites) et ceux qui n'y auront pas accès ...
L'homme symbiotique serait né. Un macro-organisme planétaire (MOP) serait né, attention à ce qu'il ne devienne pas un macro-Frankenstein, un Golem ... A nous de bien comprendre ce MOP, pour bien savoir où il va, et où l'homme veut aller. L'homme peut sans doute copier-coller la vie, mais il ne peut la créer ...
Livre sur le sujet : "Et l'homme créa la vie : La folle aventure des architectes et des bricoleurs du vivant", de Joël de Rosnay et Fabrice Papillon (journaliste, co-auteur avec le Pr. Axel Kahn du livre : "Le secret de la salamandre", Nil Editions, 2005).
Le "Bio-tinkering" : tinkering signifie en anglais "le bricolage". La nature nous bricole ! L'homme invente des machines capables de faire un "copier-coller" de la vie, pas de l'inventer ! Ces machines permettent de synthétiser les gènes, pour produire des filaments d'ADN, insérables à l'intérieur d'une cellule pour la réparer ! Ces machines permettant de faire de la biologie de synthèse s'achètent par les bio-hackers sur internet, à prix pas très élevé. C'est-à-dire que le partage de l'info et des machines a permis de faire considérablement baisser les prix de ce matériel de bio-tinkering, qui s'achète et se vend principalement en mode 2.0 !
Le bio 2.0 se met donc en place, sous l'égide du collaboratif. Le but : fabriquer des produits utiles pour la santé, des produits bio ... La biologie de synthèse serait financée par la Fondation Bill Gates.
Les dangers de ce "Bio-tinkering" :
Le bioterrorisme ! ... Imaginons qu'un cyberbug s'échappe dans l'environnement ...
L'être humain bricolé par la nature et par lui-même va-t-il vivre plus longtemps ? Les partisans du transhumanisme le pensent. Ce serait l'avènement de l'homme cyborg, réparé en permanence par la technique. Voilà qui créerait de violentes inégalités entre ceux qui auront accès à cette technique (qui pose pas mal de problèmes d'éthique et qui ne va pas simplifier le problème du financement des retraites) et ceux qui n'y auront pas accès ...
L'homme symbiotique serait né. Un macro-organisme planétaire (MOP) serait né, attention à ce qu'il ne devienne pas un macro-Frankenstein, un Golem ... A nous de bien comprendre ce MOP, pour bien savoir où il va, et où l'homme veut aller. L'homme peut sans doute copier-coller la vie, mais il ne peut la créer ...
6 commentaires:
CRM = Customer Relationship Management = Gestion de la Relation Client.
A voir absolument :
http://www.hommecreavie.com
Creation of a Bacterial Cell Controlled by a Chemically Synthesized Genome :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Craig_Venter
http://www.jcvi.org/
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