Une auteure dévoile ses revenus, ceux qui proviennent de sa plume ...
On voit que les revenus provenant de l'éditeur papier sont médiocres,
tandis que ceux provenant de la gestion par elle-même de ses droits
électroniques lui a permis d'amasser ... une jolie fortune ... là où
l'édition papier, si elle avait laissé faire, l'aurait tout juste
laissée vivoter ... Intéressant, non ? A bon entendeur ...
Candice Hern, auteure de romans historiques féminins à succès : "I am no longer interested in providing
essential content for slave wages, with no control over packaging,
pricing, or marketing." "Cela ne m'intéresse plus de faire l'esclave pour un éditeur qui ne me laissera aucun contrôle sur le marketing, la couverture, le prix de vente de mes œuvres".
Dans le premier commentaire suivant l'article en anglais pouvant être lu en cliquant sur ce lien, une auteure à succès anglo-saxonne explique comment gérer soi-même ses droits pour la version électronique de son ou ses œuvre(s) rapporte infiniment plus que de confier la chose à son éditeur papier ("1.0") qui au mieux ne sait pas faire et va mal gérer le marketing 2.0 de votre livre (ce qu'il connaît et ce qu'il a intérêt à faire, c'est le circuit papier et rien d'autre) ... au pire va enterrer la chose ... car il ne veut pas se tirer dans les pattes ...
Ce petit commentaire, mine de rien, signe un véritable changement de paradigme dans le monde de l'édition anglo-saxon (et pourquoi pas français ?) ... Une auteure qui dévoile ses revenus, ceux qui proviennent de sa plume ... On voit que les revenus provenant de l'éditeur papier sont médiocres, tandis que ceux provenant de la gestion par elle-même de ses droits électroniques lui a permis d'amasser ... une jolie fortune ... là où l'édition papier, si elle avait laissé faire, l'aurait tout juste laissée vivoter ... Intéressant, non ? A bon entendeur ...
Voici donc ce fameux commentaire, écrit par l'auteure à succès ("chick lit", "historical romance") Candice Hern :
Picture: "A [gorgeous!!] member of staff reads a test book printed from the 'Books On Demand'
Espresso book machine at the Blackwells bookstore in central London, on
April 23, 2009. The service will offer the chance for customers to
either produce their own books or print and bind any of over 60,000
books on the Blackwells system in around 5 minutes. (LEON NEAL/AFP/Getty
Images)." Source.
Scientific MOOCs follower. Author of Airpocalypse, a techno-medical thriller (Out Summer 2017)
Welcome to the digital era of biology (and to this modest blog I started in early 2005).
To cure many diseases, like cancer or cystic fibrosis, we will need to target genes (mutations, for ex.), not organs! I am convinced that the future of replacement medicine (organ transplant) is genomics (the science of the human genome). In 10 years we will be replacing (modifying) genes; not organs!
Anticipating the $100 genome era and the P4™ medicine revolution. P4 Medicine (Predictive, Personalized, Preventive, & Participatory): Catalyzing a Revolution from Reactive to Proactive Medicine.
I am an early adopter of scientific MOOCs. I've earned myself four MIT digital diplomas: 7.00x, 7.28x1, 7.28.x2 and 7QBWx. Instructor of 7.00x: Eric Lander PhD.
Upcoming books: Airpocalypse, a medical thriller (action taking place in Beijing) 2017; Jesus CRISPR Superstar, a sci-fi -- French title: La Passion du CRISPR (2018).
I love Genomics. Would you rather donate your data, or... your vital organs? Imagine all the people sharing their data...
Audio files on this blog are Windows files ; if you have a Mac, you might want to use VLC (http://www.videolan.org) to read them.
Concernant les fichiers son ou audio (audio files) sur ce blog : ce sont des fichiers Windows ; pour les lire sur Mac, il faut les ouvrir avec VLC (http://www.videolan.org).
Upcoming books: Airpocalypse, a medical thriller (action taking place in Beijing) 2017; Jesus CRISPR Superstar, a sci-fi -- French title: La Passion du CRISPR (2018).
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3 commentaires:
C'est rigolo cela, mais moi qui suis un grand lecteur, je me suis mis aux e-books et je n'imagine même plus acheter un livre papier. Mais je suis persuadé que le monde de l'édition n'a rien compris à l'Internet et répète les mêmes erreurs que le monde de la musique.
J'ai un petit cousin qui a publié son premier livre il y a un an environ. On le trouvait dans les FNAC et les librairies traditionnelles. Il s'est pas mal vendu, autour de 5000 exemplaires d'après ce que lui a dit son éditeur. Mais bien sûr, il n'a aucun moyen de vérifier et les contrats d'édition sont léonins.
Cela dépend du nombre d'exemplaires vendus, mais je crois qu'en théorie, il touche autour de 8% du prix de vente, ou même moins d'ailleurs je crois avec l'histoire de la TVA.
Qu'est-ce que c'est ce métier où le producteur de la richesse (l'écrivain)touche à peine 8% et les intermédiaires plus de 90%?
Le piratage est la seule issue bien sûr et pour moi les éditeurs et la plupart des libraires sont morts et bientôt j'espère enterrés, sauf qu'ils ne s'en rendent pas encore compte et qu'ils vont venir pleurer encore quelques années pour toucher des subventions et faire voter des lois liberticides.
On oublie trop souvent que le droit d'auteur, tout du moins en France a été mis en place aux 18 et 19éme siècle pour protéger les écrivains de la rapacité des éditeurs.
L'ennemi de l'écrivain, ce n'est pas le public, c'est l'éditeur et les écrivains qui n'ont pas encore compris cela, ben ma foi tant pis pour eux.
Le coût de fabrication d'un e-book, c'est 0 centime si vous le faites vous même et c'est bien ce qui fait peur à tous rapaces qui vivent du travail des artistes en général et c'est plaisant de voir que certains comme la femme dont vous parlez l'ont compris et des écrivains dans ce cas de figure.
@M45 : ;-)
Sauf que pour moi les librairies sont pas enterrées ... Les libraires ont passé beaucoup de temps à combattre Amazon, pensant que cela allait tuer leur business ... or on n'a jamais autant acheté de livres ...Certes y en a qui ont pas su s'adapter à la concurrence d'Amazon, comme Virgin Megastore, qui disparaît petit à petit ... La FNAC survit, mais qu'en sera-t-il à terme ? Amazon est une mauvaise nouvelle pour les mauvais libraires ... et les pousse à être bons, vraiment bons, si vous voulez mon avis ... ou ... à disparaître ...
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