Image trouvée sur le groupe social de Facebook : "Trust Me I'm an Engineer" : c'est ainsi que les ingénieurs voient leur travail : chacun travaille de son côté sur un immense bateau ... et ne voit plus que le bateau ... (et la mer ??) ... ou encore : chacun saborde le grand navire pour construire sa propre barque ... Côté système d'information en santé, l'image résume fort bien la situation : et des grand-messes à tour de bras à l'Assemblée Nationale, où l'on cherche à consolider le passé - un exemple au hasard : celle de mardi prochain s'intitule : "Comment maintenir notre système de santé ?" voir. Pauvre Nicolas Bouzou, qu'on entend souvent sur BFM, que va-t-il faire dans cette galère (voir image) ? ... Si nos politiques ne font rien, c'est de notre faute : nous, le peuple, avons inscrit la réélection dans la loi. Le sacerdoce de la politique est ainsi devenu un métier rentable, et nos députés cherchent à se faire réélire ; non plus à agir dans l'intérêt du citoyen et de l'économie ... Les livres tirant la sonnette d'alarme car notre système de santé coule (voir image) s'accumulent : voir par exemple "Hippocrate, au secours !" ... Autant de coups d'épée dans l'eau ? (voir image, je sais, je deviens ch ... à insister avec "mon" image) ...
Des chirurgiens me demandent si Apple s'intéresse à l'e-santé ... Oh please guys, don't insult my intelligence... et ajoutez à la liste Google, Samsung, Dassault (voir leur "3D Experience Forum" qui va se dérouler les jours prochains à Bruxelles), IBM (Watson), Microsoft, Orange Healthcare, etc. Les grands méchants "disrupteurs", c'est eux ?? Sans doute (à voir) ... Mais dans la catégorie "grands méchants ..." y a aussi les startups et autres PME, qui jouent un rôle important ... car ils vont balayer l'inertie de nos politiques (ce que j'appelle faire la "disruption", ou changer par l'innovation).
Connaissez-vous Sylvain Ordureau, de la société Useful Progress et Vizua ? Si j'étais une "blouse blanche", je ferais tout pour bosser avec lui ... Sylvain est un James Bond de l'imagerie médicale ... et cela fait un petit moment qu'il bouscule les choses (et gens au besoin, mais uniquement au besoin) avec une efficacité redoutable ... Hier il m'écrivait :
"La résistance s'organise en effet ...
De mon côté je commence à installer en France de manière sauvage des solutions d'archivage et de visualisation 2D/3D des rapports radiologiques.
La France représente pour nous (comme pour Google), 2% de notre CA.
Les objectifs sont clairs:
- Éducation thérapeutique des patients.
- Archivage à très bas pris des examens.
- Dés-engorgement des retards d'interprétations d'examens comme à l’Hôpital Sud Francilien d'Evry (1500 examens de retard aujourd'hui).
Même s'il n'y a pas que la radiologie dans la santé publique, c'est ce qui coûte le plus cher, mais aussi, ce qui rapporte le plus dans le privé!
Notre réponse au bordel actuel de la gestion des examens radiologiques est donc la suivante (calquée sur le modèle américain, certes imparfait, mais en voie d'amélioration avec la charte HIPAA du président Obama) :
- Dégager les PACS (système d'archivage très onéreux et peu fonctionnels) par une solution de transition Vizua. En pratique un PACS = 100.000 € + 35.000 €/an maintenance, Vizua 300$/mois
- Accès distant aux examens via une console de radiologie virtuelle qui marche sur tout support (MAC/PC/Tablet/Mobile) en HTML5 sans ajout de plug-in ou de contraintes techniques complexes. Aujourd'hui les radiologues ne voient même plus le patient, alors à quoi ça sert de faire 1h de transport le matin et 1h le soir pour venir à l’hôpital, accéder à plusieurs, sur une console de radiologie surchargée ?
- Chargement des examens en quelques secondes. En effet, pourquoi télécharger des examens qui pèsent en moyenne 500Mo sur sa machine ? Ça prend 40mn, et la machine personnelle du radiologue n'a pas la puissance requise afin de visualiser les images correctement ...
- Partager les examens de manière sécurisée, instantanément avec les patients et les correspondants aussi simplement qu'avec Facebook.
L'information doit circuler entre les patients/radiologues/correspondants. Ça évite les erreurs, ça instaure un climat de confiance pour tous, le traitement des compte-rendus d'examens s'accélère, que du bon sens !
Certes les données médicales sont aussi 'délicates' que des données bancaires.
Certains personnels de santé veulent garder pour eux le droit exclusif de pouvoir les stocker et les transmettre. Mais les données appartiennent aux patients et ils en font ce qu'ils veulent, c'est leur corps ! Avant de se faire planter un scalpel, un deuxième avis est toujours préconisé. Le partage et l'accès en clair aux données est capital !
Nous n'attendons plus l’État et ses sbires, nous faisons c'est tout !"
De son côté, le Dr. Antoine Tesnière, médecin hospitalier dans la région parisienne, s'occupe des "serious games" dans le domaine de la santé : "Staying Alive sur iPad vient de sortir. Je l'ai présenté en showcase à Amsterdam pour Games For Health, et on est invité à mHealth à Washington en décembre …." (Facebook, 08/11/2012).
Pendant qu'y en a des qui font ; y en a des qui défont :
Le site Fourmi Santé a dû, il y a quelques jours, fermer son comparateur de tarifs de médecins et de dépassements d'honoraires. Il avait été mis en demeure par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), qui demandait le retrait des informations. La start-up avait mis en ligne ce comparateur en mai 2011. Il permettait d'identifier les médecins les plus proches, leur honoraires, les sommes remboursées par la Sécurité sociale, etc. à partir des données de la CNAM. Il avait même reçu un prix lors du premier concours Data Connexions organisé par la mission Etalab, dans la catégorie 'services à destination du grand public'." (Source).
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Un ami Facebook : "En discutant, ce soir, avec un ami sur le cumul des mandats et ses conséquences, nous sommes arrivés à une idée simple, facile à mettre en place, et qui pourrait être efficace : s'inspirer du mandat présidentiel. Je pense que notre démocratie a tout à gagner que tous les mandats (qui relèvent de l'exécutif) soient limités à 2, et tous d'une durée de 5ans . Ainsi, un élu après 2mandats de maire, ou 2mandats de président du conseil général, ou 2 mandats de président de région, ou deux mandats de parlementaire...devrait laisser sa place à un autre élu, et ne plus se représenter à aucune autre élection . Avec une telle mesure l'élu serait amené à se préoccuper plus de son projet pour son territoire, que de ses futures réélections. La république n'est pas le sigma d’exécutifs territoriaux monarchiques, et une démocratie républicaine ne peut être durable et vertueuse que si elle offre le maximum de chances aux candidats, qui sont en capacité de mieux servir la république et ses citoyens. Qu'en pensez-vous ?" (10/11/2012)
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