"Le contemporain s'écrit numérique" avec Publi-net

Les éditeurs 1.0 (papier) prennent-ils leurs auteurs pour des ânes ? Dans l'édition française "papier", seuls trois auteurs vivent de leurs écrits : Amélie Nothomb (dont je salue le talent), Marc Levy et Guillaume Musso (dont je salue le talent ... marketing). Quelle alternative pour le génie méconnu en mal de publier son ouvrage ? Faut-il publier à compte d'auteur et se faire plumer ? Où l'on découvre que les plateformes d’auto-édition et d'édition numériques telles que Publie-net sont un pavé dans la mare car elles sont respectueuses des auteurs ...
[Image : Benjamin Lacombe, "Le Bonnet d'âne", 2012.]

Connaissez-vous François Bon et son site : Publie-net ? "C'est un professionnel de l'édition (et un auteur) qui s'est lancé dans le numérique avant tout le monde. Aujourd'hui, non seulement il publie toujours des livres numériques (de qualité... ce n'est pas un site d'auto-publication, mais une coopérative d'auteurs) et permet la publication "à la demande". Grâce à son partenariat avec Hachette, qui diffuse ses livres dans les réseaux de libraires (comme n'importe quel éditeur classique) et fait imprimer les livres en Californie (livrables en quelques jours) à la demande. On ne voit plus la différence entre un livre numérique et un livre imprimé de façon traditionnelle ... préhistorique quoi ;-)). Plus besoin de lancer 500 ou 1000 exemplaires minimum. Et vous bénéficiez de la version numérique automatiquement avec la version papier (mais vous pouvez n'acheter que la version numérique). Je ne fais pas de 'pub' pour Publie.net au sens commercial, mais pour une nouvelle édition, l'édition du XXIème siècle, qu'on annonçait au tout début de l'internet... L'éditeur continue à jouer son rôle de conseiller, de professionnel de l'édition, mais le diffuseur au sens habituel disparaît. Et la relation entre une coopérative d'auteurs et les auteurs est totalement différente, d'autant que les auteurs bénéficient de près de 50% de remise sur l'achat de leurs livres et sont payés en droits d'auteur (50% sur la version numérique) chaque trimestre. Cela bouleverse tout ce qui existe aujourd'hui. Et on peut imaginer que cette édition numérique du 3ème millénaire va connaître de plus en plus de succès ... même si tous ceux auxquels j'en parle aujourd'hui ont du mal à y croire... ('dissonance cognitive' sans doute !). Désolée si j'ai été un peu longue, mais il me semble que c'est une vraie révolution, dont on parle trop peu." Une amie Facebook, 03/11/2012).